Bibeur Lu

Pascal Doublet, alias Bibeur Lu, a étudié aux Beaux -art d’Angers où il a rencontré Pascal Rabaté.

Puis les  Beaux Arts d’Angoulême , atelier de BD, où il a croisé du « beau linge » ( Baron Brumaire, Sylvain Chomet, De Crecy, etc)

Il a attaqué la bande dessinée en 87. Pubs diverses, dessin de presse, décors de dessins animés.

En 2012, il a participé à la Menhir Parade…

Depuis, il s’est mis à la peinture et au graphisme « pur ».

Retrouvez Bibeur Lu sur le web…   http://bibeurlu.blogspot.fr/

 Quelques unes de ses publications

Albums collectifs

  • Les bistrots -1994, éditions Vent d’Ouest
  • On s’en foot-1998, éditions Vent d’Ouest
  • Edith Piaf- 2001, éditions Vent d’Ouest
  • Léo ferré- 2002 éditions Vent d’Ouest
  • Trente pinceaux contre l’indifférence, éditions Grafouinage
  • D’un quai à l’autre (sous l’égide d’Etienne Davodeau), éditions Ouest France.

Bouquins perso :

  • Tartines de courant d’air, avec Rabaté ( vents d’Ouest )
  • Effrayé, avec Pierre Palmade ( Jungle )
  • Satori en Province avec Christophe Lemoine ( éditions les Enfants Rouges )
  • Les aventures de Toutacier, l’escargot en tôle, avec Fabien Sabates ( Editions Citropolis)
  • Précis d’humour faible, Editions Orphéograff,
  • Un pavé dans la mare, éditions Cycliste
  • Plus lourd que l’air, Editions Gargantua
  • Biscottes dans le vent , avec Rabaté , Vents d’Ouest ( cet album reprend, en première partie, le récit  » Tartines de courant d’air » )
  • Plat de côte, Editions Georges Morvier.
  • Et d’autres bricoles …

Gros plan sur « Satori en province »

L’histoire

Cette sortie au centre culturel en compagnie de son épouse est pour Bruno un terrible et douloureux constat : le jazz et les conversations aux relents moisis avec la nomenklatura de la petite ville l’emmerdent incommensurablement. Pourtant, la soirée se termine sur un sursaut d’espoir quand Bruno aperçoit, parmi la foule qui s’agglutine autour des bulles de champagnes et des petits fours, une jolie journaliste qui le fait craquer en moins de deux. Le retour au domicile avec son épouse et encore plus silencieux que d’habitude : le quadra est définitivement conquis, absorbé par le souvenir de cette fée brune griffonnant sur son carnet. Du reste, ce (peut-être) coup de foudre tombe à pic : Bruno ne supporte plus la vie paisible des dimanches avec les beaux-parents envahissants, les reproches à peine dissimulés de sa femme, l’indifférence crasse de ses élèves et la philosophie footaballistique de ses collègues. Aussi, lorsqu’au bout du rouleau, il se retrouve par hasard, et la larme à l’œil, à siroter un whisky chez un dentiste amateur de jazz et de poésie porno, son cœur tressaute au galop quand ce dernier lui prête un roman dont le marque page n’est autre qu’une photo de celle qui hante ses jours et ses nuits…

Quelques planches et couvertures