Jérôme d’Aviau

Exerçant d’abord comme graphiste de jeux vidéo pendant dix ans, Jérôme d’Aviau débute dans l’illustration par un blog BD sous le pseudonyme Poipoipanda1. Pour sa première publication, il relate son expérience d’un saut en

parachute en douze pages dans Le Grand Saut. Il participe ensuite à plusieurs albums collectifs tout en créant une série pour enfants, Ange le Terrrrible, prépublié dans Tchô !, mais aussi en illustrant des récits réalistes scénarisés par Loïc Dauvillier. En 2010, sur un scénario de Sibylline, il dessine l’album Le trop grand vide d’Alphonse Tabouret, bien accueilli par la critique2. Depuis cette même année, il participe également au feuilleton en ligne les Autres gens .

 

Retrouvez Jérôme d’Aviau sur le web… http://jeromedaviau.com/WordPress/

 Bibliographie

  • 2006 : Le Grand Saut, signé Poipoipanda, collection miniblog, éditions Danger Public
  • 2007 : Ce qu’il en reste, scénario de Loïc Dauvillier et textes de Joseph Incardona; éditions les Enfants Rouges.
  • 20082011 : Série Ange le Terrrrible, signé Poipoi, éditions Glénat

Collectifs

  • 2006 : jade 5635U, éditions 6 pieds sous terre.
  • 2007 : Nous N’Irons Plus Ensemble Au Canal St Martin, scénario de Sibylline et Loïc Dauvillier, dessin de Capucine, François Ravard; éditions les Enfants Rouges.
  • 2007 : Dominique A, illustrations des textes de Dominique A, éditions Charette.
  • 2008 : Premières Fois, scénario de Sibylline; éditions Delcourt.
  • 2009 : Le Jour du Musée, éditions Warum.

Gros plan sur

« Ines » de Jérôme d’Aviau

L’histoire

D eux jeunes couples sont voisins de palier. Rien ne les différencie en apparence, si ce n’est que dans l’intimité d’un des deux foyers, une petite fille et sa maman se retrouvent à la merci d’un père et conjoint violent.
Les auteurs de Ce qu’il en reste, renouvèlent leur collaboration avec un sujet grave et tabou rarement abordé en bande dessinée : celui de la violence conjugale. Dépendance économique, agressions physiques, psychologiques puis finalement sexuelle, Inès dénonce sans chercher à expliquer, toutes les formes que peuvent prendre ces maltraitances, mais également l’indifférence et la passivité de l’entourage.

Inès est un récit graphique poignant parfaitement mené, qui ramène à un triste constat : en France, tous les trois jours, une femme meurt à la suite de violences conjugales.

Quelques planches