Sébastien Morice, est né à vannes en 1974. Talentueux faussaire des rubriques-à-brac (sa période faste fût la fin du collège et le début du lycée), il décide assez tôt de s’asseoir à la droite de Gotlib. Cependant, Bac en poche et après une année décevante aux beaux-arts de Lorient, il va frapper à la porte de l’école d’architecture de Bretagne afin de rassurer ses proches.
Etudiant peu enthousiaste mais appliqué, il obtient son diplôme d’architecte en 2001 et se dirige vers l’image de synthèse découverte durant ses études.
Il se spécialise alors en rendu architectural (image fixe et animation).
Cependant, fin 2008, suite à un congé parental qui lui permet de nouer des contacts décisifs, il décide de s’investir totalement dans la BD et l’illustration. Parmi ces contacts, les éditions Petit-à-petit lui donnent sa chance en lui commandant deux histoires courtes parues dans deux recueils BD « Contes et légendes du moyen-âge » et « Poèmes érotiques de la littérature ».
En 2009, il réalise également pour l’éditeur normand son premier album « Le café des colonies », l ‘adaptation BD d’une nouvelle de Maupassant intitulée « Boitelle » avec Didier Quella-Guyot au scénario.
En octobre 2011, il publie le premier tome de « Papeete, 1914 » chez E. Proust, toujours avec Didier Quella-Guyot au scénario, dont le tome 2 devrait sortir en octobre 2012. Bien ancré dans la campagne rennaise, il peut désormais savourer ce rêve de gosse enfin rattrapé, dessiner toute la journée !
Retrouvez Sébastien Morice sur le web…
Quelques unes de ses publications
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Contes moyen-âgeux en BD, Editions Petit à petit,
- Poèmes érotiques en BD, Editions Petit à petit,
- Le café des colonies, avec Didier Quella-Guyot, Editions Petit à petit, 2010
- Papeete, 1914, avec Didier Quella-Guyot, Editions E. Proust, 2011
Gros plan sur « Le café des colonies » de Sébastien Morice et Didier Quella-Guyot
L’histoire
Nouvelle tirée du recueil « La main gauche » de G. de Maupassant publiée en 1889. C’est une des nouvelles « rurales » les plus étonnantes de Maupassant car elle met l’accent sur le racisme paysan et la peur de l’étranger à la fin du XIXe siècle.
En Normandie, Antoine Boitelle, spécialiste des besognes malpropres (il nettoie les fosses, les fumiers…), a connu quand il était soldat au Havre la serveuse noire du Café des Colonies, dont il tomba amoureux. Désireux de l’épouser, il la ramène au village pour la présenter à ses parents. Et c’est l’incompréhension la plus totale ! Parents et villageois n’acceptent pas cette femme noire…
Un récit sur le racisme paysan et la peur de l’étranger
Quelques planches
