Arnaud BOUTLE

Si on me demande d’où vient ma passion pour la BD, ma réponse est simple : J’ai vu mon premier dessin animé au cinéma à 5 ans, c’était Pinocchio. J’ai dessiné ma première BD en sixième et réalisé ma première histoire de 44 pages en troisième, depuis c’est resté une idée fixe pour moi : faire de la bande dessinée quand je serai grand ! Pour dire que cette passion ne date pas d’hier…
J’ai fait des études d’Arts Plastiques à la fac de Rennes et en parallèle j’ai participé à un fanzine BD local. J’ai vraiment commencé à travailler lorsque j’ai fait de la mise en couleur. J’ai travaillé sur une douzaine d’albums chez Soleil, Vent d’Ouest ou encore Hors collection.
J’ai monté le projet Pinocchio fin 2001 car le crayon me démangeait. C’est mon premier album en tant qu’auteur « complet ».
Mon prochain livre devrait s’appeler Nefer, Princesse des hommes fourmis. C’est de la fantasy qui tire ses origines dans les peuples premiers dont le thème principal est la survivance des individus mais aussi de leur culture et de leur mémoire.

Arnaud Boutle sur le web : http://www.bedetheque.com

Ses dernières publications

Nefer, Princesse des hommes fourmis, à paraître
Entre les ombres, éditions Glénat, 2010
Une McStory française (coloriste), édition cliomédia, 2009
Pinocchio, édition Paquet, de 2003 à 2008
Les Truculentes aventures de Rabelais (coloriste), 2002
Malek Sliman(coloriste), éditions Vents d’ouest, de 2001 à 2011
Les Teutoniques (coloriste), 2001

Gros plan sur « Entre les ombres « 

Après une apocalypse d’origine inconnue, l’humanité a disparu. Reste un homme, qui n’aura même pas à se battre pour survivre dans une ville où la nature reprend lentement ses droits. Plus que jamais, le mot solitude prend son sens. Ses rêves et songes mais surtout, ses souvenirs et fantômes du passé prennent toute la place dans ses pensées.

À la différence de La Route de McCarthy et de Je suis une légende de Matheson, récits post-apocalyptiques cultes, et même si ces deux livres peuvent être de possibles références, Boutle imagine une survie sans menace, si ce n’est la solitude et la puissance des souvenirs. Un concentré de poésie contemplative qui pose, dans la douceur mais néanmoins de plein fouet, la question : qu’est-ce qui nous fait continuer à vivre, même lorsqu’il n’y a plus rien ?

D’autres planches et couvertures

En avant première, la future couverture de Nefer