Fred SIMON

Fred Simon, né le 26 juin 1967 à Dinan, suit, selon ses propres dires, le parcours classique du dessinateur de BD. Grand lecteur du journal Spirou depuis son plus jeune âge, il a une révélation à la lecture d’Aventure en Jaune. C’est donc tout naturellement qu’il crée un fanzine au lycée, puis s’inscrit à l’École d’Arts Plastiques de Rennes après son Bac. Il participe ensuite à la création du studio Psurde avec des amis.

C’est dans ce cadre qu’il dessine pour divers ouvrages, réalise des cartes postales, et assure l’encrage des personnages du collectif satirique « Si septennat m’était conté », paru chez Vents d’Ouest à l’occasion des présidentielles de 1988. Il s’installe ensuite à Rennes, où il entre en contact avec Lucien Rollin. Recommandé par celui-ci, il publie alors trois histoires complètes dans Circus, puis c’est par son intermédiaire qu’il rencontre David Chauvel.

Ils ébauchent ensemble quelques projets, et s’accordent vite sur une histoire de science-fiction mettant en scène des trains. Une année durant, ils affinent scénario et dessins, et la quête identitaire du flic métisse Wolfe Pearse prend jour sous le nom de Rails. À ce cycle succède un polar, toujours avec David Chauvel, qui lui permet de retranscrire graphiquement son intérêt pour les romans noirs et les films américains des années quarante : Le Poisson-clown. Cependant, quand il ne dessine pas, cet admirateur inconditionnel de Didier Conrad aime se balader dans sa vallée de la Rance natale, pêcher, jouer au badminton et se ruiner dans l’achat de disques.

Fred Simon vit actuellement à Tressaint, en Bretagne, avec son épouse et leur petite fille.

 

Quelques unes de ses publications

  • Rails, avec David Chauvel, éd. Delcourt, 1992 à 2003
  • Le poisson-clown, avec David Chauvel, éd. Delcourt, 1997 à 2001
  • Chansons pour les yeux, Collectif, éd. Delcourt, 2004
  • Popotka le petit sioux, avec David Chauvel, éd. Delcourt, 2002 à 2007
  • L’Île au trésor, d’après Robert Louis Stevenson, avec David Chauvel, éd. Delcourt, 2007 à 2009
  • L’Appel de la forêt, éd. Delcourt, 2010

 

Gros plan sur « L’appel de la forêt » Fred Simon

L’histoire

Après L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, Fred Simon adapte un autre grand classique de la littérature anglo-saxonne, L’appel de la forêt de Jack London. Cette œuvre, présentée comme un livre jeunesse, est nettement plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, si le fait d’avoir comme héros un animal, un chien dans le cas présent, pourrait faire penser à une fiction purement destinée aux enfants, le cadre général est des plus réalistes. Époque et contexte obligent, le texte recèle des scènes d’une grande violence. Fred Simon l’a heureusement très bien compris et n’a pas édulcoré le récit, n’hésitant pas à montrer les différents moments très durs dont est faite l’histoire…

d’après A. Perroud

Quelques planches