Raphaël Beuchot

Raphaël Beuchot a beau n’être né qu’en 1980, il a déjà vécu plusieurs vies. Celle d’ingénieur commercial ne lui plaisant guère, il a décidé d’y renoncer pour devenir dessinateur de bandes dessinées. Pas tout à fait autodidacte, ses premiers professeurs sont Hergé, Moebius, Otomo ou encore Urasawa. Il commence par signer deux récits morbides et décalés chez Ankama. Ensuite, lauréat du concours Raymond Leblanc, son style semi-réaliste est repéré par Le Lombard qui lui propose le scénario de Zidrou « Le Montreur d’histoires ». Le duo poursuit sa collaboration en bouclant en 2016 la « Trilogie africaine ». En parallèle, influencé par Sattouff, Zep ou encore Boulet, il développe un style humoristique sous le pseudonyme raphaëlB, avec des strips qu’on retrouve notamment dans « Libération ».

 

Ses publications

Trilogie africaine Zidrou-Beuchot, éditions Le Lombard

Chaque volume se fait l’écho de l’un des fameux 3 thés africains: « Le Montreur d’Histoires » correspond au thé symbolisant la mort; « Tourne-Disque » au thé symbolisant l’amitié; quand au 3e et ultime volume à venir, « Un tout petit bout d’elles », en toute logique, correspondra au 3e thé, symbole de l’amour.

Tome 1

Le montreur d’histoires

Tome 2

Tourne disque

Tome 3

Un tout petit bout d’elles

 

Gros plan sur : « Un tout petit bout d’elles »

Yue Kiang travaille sur un site d’abattage d’arbres pour une entreprise chinoise. Malgré l’interdiction formelle de fréquenter les filles du coin, Yue s’est lié à une congolaise, Antoinette, ainsi qu’à sa fillette Marie-Léontine.

Un soir, dans la couche de sa belle amie, Yue découvre la blessure intime d’Antoinette: une cicatrice terrible, comme une injure à sa féminité. Combien sont-elles comme elle, exilées de leur propre corps, victimes d’une tradition aussi monstrueuse que tenace ? Combien ?

Elles sont 150 millions de par le monde.

Mais qu’importe à Yue et Antoinette ces chiffres qui donnent le vertige. Seul leur importe Marie-Léontine. Que jamais la fillette ne soit, à son tour, victime de cette tradition abjecte !