Deux débats au menu !
11h – 12h… Premier débat – Quelle est la place que les auteur(e)s accordent aux femmes dans la BD?
Quelle place les auteur-es de bande dessinée accordent-ils, accordent-elles, aux femmes ?
A qui pensez-vous quand on vous demande quelles sont les figures féminines de la bande dessinée ? A Bécassine, Yoko Tsuno, Mafalda, Cyann, Melusine, Natacha, Adel Blanc-Sec, Carmen Cru, la stroumphette ? A la fois héroïnes, débrouillardes, ingénieuses et/ou ingénues,sympathiques ou odieuses, au premiers ou aux seconds rôles, nous les rencontrons sous diverses facettes et diverses situations.
Mais à y regarder de plus près, y-a-t-il une réelle diversité de considérer les femmes dans la bande dessinées ? Quels sont les critères ou les raisons qui pousse les auteurs et les auteures à prendre le parti de les porter au premier où en arrière plan ? Et, derrière les choix graphiques que les auteur-es opèrent, peut-on décoder certaines façon de considérer la femme ou de véhiculer certaines valeurs ? Pour répondre à ces quelques questions, et à celles que vous vous posez, nous vous invitons à nous rejoindre pour débattre et échanger avec les auteur-es présents à Pré en bulles.
15h30 – 16h30… Deuxième débat – Luttes féminines dans le travail : comment s’organisent-elles?
Longtemps absentes des espaces de discussion et de négociation, mais plus rarement absentes dans le travail, elles sont nombreuses à avoir participé à des actions, en particulier dans le cadre de collectifs, pour porter leurs voix, pour s’organiser et agir pour le droit de choisir leur voie. Pour débattre sur les différentes formes d’organisations qu’elles ont pu développer, nous vous proposons d’aborder la question de l’organisation des femmes dans le travail autour de plusieurs focales : Celle des femmes en milieu rural et notamment les agricultrices en Bretagne, celle de femmes cheffes d’entreprises qui font le choix de développer leur activité, celle de représentantes syndicales dans des groupes industriels concentrant une forte main d’œuvre féminine, et enfin celle de l’édition. Car avant d’être écoutée, il faut souvent créer les conditions de pouvoir se faire entendre.