Fred Simon est né en 1967, à Dinan. Grand lecteur du journal Spirou depuis son plus jeune âge, il a une révélation à la lecture d’Aventure en Jaune. C’est donc tout naturellement qu’il crée un fanzine au lycée, puis s’inscrit à l’École d’Arts Plastiques de Rennes après son Bac.
Il participe ensuite à la création du studio Psurde avec des amis. C’est dans ce cadre qu’il dessine pour divers ouvrages, réalise des cartes postales, et assure l’encrage des personnages du collectif satirique Si septennat m’était conté, paru chez Vents d’Ouest à l’occasion des présidentielles de 1988.
Il s’installe ensuite à Rennes, où il entre en contact avec Lucien Rollin. Il publie alors trois histoires complètes dans Circus, puis c’est par son intermédiaire qu’il rencontre David Chauvel. Ils ébauchent ensemble quelques projets, et s’accordent vite sur une histoire de science-fiction mettant en scène des trains. Une année durant, ils affinent scénario et dessins, et la quête identitaire du flic métisse Wolfe Pearse prend jour sous le nom de Rails.
À ce cycle succède un polar, toujours avec David Chauvel, qui lui permet de retranscrire graphiquement son intérêt pour les romans noirs et les films américains des années 40 : Le Poisson-clown.
Cependant, quand il ne dessine pas, cet admirateur inconditionnel de Didier Conrad aime se balader dans sa vallée de la Rance natale, pêcher, jouer au badminton et se ruiner dans l’achat de disques !
Fred sur le web : http://www.bedetheque.com/
Ses dernières publications
Mutations, éditions Dargaud, 2018
Les coiffes Bretonnes (collectif), éditons Guymic, 2017
Mermaid Project, 5 volumes, éditions Dargaud, de 2012 à 2017
Le poisson clown, 4 volumes, éditions Delcourt, 2014
L’Appel de la forêt, éditions Delcourt, 2010
L’Île au trésor, 3 volumes, d’après Stevenson, éditions Delcourt, de 2007 à 2013
Popotka le petit sioux, 7 volumes, éditions Delcourt, de 2002 à 2007
Retrouvez les chroniques des albums de Fred Simon sur le blog de « La Loutre Masquée » :
Dans la série « Mermaid Project », la policière Romane Pennac et son coéquipier Brahim El Malik avaient déjoué un projet de manipulation génétique mené à des fins destructrices.
Ce thriller fantastique prenait place dans un futur post-apocalyptique pas si lointain, dans lequel les échelles sociales et écologiques sont inversées : les noirs sont majoritaires et accèdent aux postes importants au détriment des blancs, les pays les plus pauvres sont devenus de grandes puissances, et Paris n’est plus qu’un champ de ruines.
Les voici de retour pour une nouvelle saison : « Mutations » !
Après les événements de « Mermaid Project », l’ONU a préféré enterrer l’affaire et les deux héros sont de retour à Paris. Ils travaillent à présent en tant que détectives privés sur des affaires bien moins intéressantes. Jusqu’au jour où l’ONU refait appel à eux, pour élucider une nouvelle affaire.
Mermaid Project – Episode 4
Avec ce nouveau tome, la série de science-fiction de Léo, Corine Jamar et Fred Simon prend de l’ampleur et s’accélère.
L’histoire se situe dans un futur qu’on peut qualifier de post-apocalyptique, après une grande « troisième guerre » . Cette guerre, au delà des dégâts matériels et climatiques, a eu de nombreuses conséquences : le racisme est omniprésent, mais inversé : les noirs sont majoritaires et ont accès aux postes à responsabilités et à de grandes carrières, alors que les blancs sont une minorité à la mauvaise réputation.
Mermaid Project – Tome 2
Dans le tome 1, nous avions laissé Romane Pennac, dans une intrigue floue et inquiétante : Dans un Paris post-apocalyptique, il y était question d’une firme américaine de production de méthane (nouvelle source énergétique internationale) qui joue avec la génétique, et d’un dauphin doué de la parole, appelé Delph.
Romane et son nouveau chef (un agent de l’ONU) s’apprêtent à « faire un tour » à l’usine d’Algapower qui cache beaucoup de choses. Un entrainement intensif, en apnée, avec Delph s’organise… pour une entrée discrète dans les locaux de l’entreprise. Seule la canalisation d’eau usée de l’usine permet d’entrer sans déclencher les alarmes et de tromper la vigilance des nombreux gardiens…
C’est un magnifique album que l’on tient entre ses doigts.