JOUB

Marc Le Grand, alias Joub, est un dessinateur de bande dessinée breton. Résidant à Tinténiac et travaillant en atelier à Bécherel avec Nicoby, il a crée la série de BD jeunesse Max et Zoé chez Delcourt. Depuis l’arrêt de celle-ci, malgré son charme juvénile et ses cinq tomes, il travaille à un projet de série pour Dupuis, toujours avec Davodeau au scénario.

Son graphisme efficace et rustique à la fois, magnifié par une belle mise en couleur, fait songer à celui de la vieille série belge Tif et Tondu, qu’il admire.

En 1995, il crée sa propre agence de publicité : Joub Création Graphique par l’intermédiaire de laquelle il s’occupe de la communication du festival 1999 de la bande dessinée de Saint-Malo « Quai des Bulles ». S’il admire Franquin ou, dans un autre domaine, Scorcese et Kubrick, l’évolution de sa technique dépend plus des critiques et des remarques de ses collaborateurs du Studio Psurde.

En septembre 2010, il sort « Mes années bêtes et méchantes » avec Nicoby qui raconte les aventures du défunt magazine « Hara-Kiri » via l’œil de Daniel Fuchs.

Ses projets ? Continuer la série Max et Zoé et… monter sa propre maison d’édition !

Retrouvez Joub sur le web… 

Quelques une de ses publications

  • Géronimo, éditions Dupuis (3 tomes)
  • Des animaux bizarres, Max et Zoé T. 3
  • La grosse bêtise, Max et Zoé T. 4
  • Un camion pour les moutons, Max et Zoé T. 2
  • Paroles de parloir, Paroles de taule T. 3
  • Mes années bêtes et méchantes  […],  éditions Drugstore, 2010… avec  Nicoby

 

Gros plan sur… « Géronimo » de Joub & Davodeau

L’histoire…

Trois adolescents rencontrent un homme que l’on surnomme l’Indien. Il vit en autarcie, et se montre plutôt sympathique à leur égard. L’Indien est victime d’un accident et doit être hospitalisé. Les trois amis décident de visiter sa maison, et y découvre Geronimo, un garçon du même âge qu’eux, caché dans un recoin. Celui-ci semble n’être jamais sorti de cette ferme isolée.

« Geronimo » est-ce une fiction contenant des éléments autobiographiques ?

Joub : Ce sont surtout nos souvenirs d’une époque et l’observation de nos enfants, qui grandissent, qui se retrouvent dans l’album.

Davodeau : Ce n’est pas un récit autobiographique ! Mais nos personnages sont composés à partir de ce que nous étions adolescents. Nous avons parfois arrangé, amélioré, déformé nos personnalités. Nous désirions évoquer ce moment là de la vie : une période où l’on bascule de l’enfance vers l’âge adulte. Cette série est en quelque sorte un portrait de cette période-là…