Né à Lyon, Jacques Médoc y a effectué des études de dessins, est passé par les Beaux-Arts… Quand sa femme a voulu revenir vivre en Bretagne, il y a une dizaine d’années, il l’a suivie dans le Morbihan. Le dessin est passé à la trappe, pour pouvoir faire bouillir la marmite. Mais la passion est toujours plus forte. Petit à petit, il s’y est remis, y consacrant d’abord quelques heures creuses, puis ses week-ends.
Jacques Médoc est dessinateur et scénariste. Son parcours artistique lui permet de faire de la bande dessinée, de l’illustration pour enfants, ou encore de la peinture sur mur. Ses influences proviennent de sa boulimie pour la bande dessinée avec le journal de Spirou, le cinéma de Cocteau, Tim Burton et Terry Gilliam, les romans de gare et de science-fiction.
Jacques Médoc sur le web : http://jacques-medoc.blogspot.fr
http://jacques-medoc.blogspot.fr/2015/06/des-objets-en-bois.html
Gros plan sur « Monsieur Eugène «
Tome 1 : Tous les moyens sont bons
Y.I.L. Édition, 2014
Vous n’avez jamais eu envie d’étrangler votre voisin trop bruyant, de pousser mémé dans les orties ou même d’éliminer définitivement tous les casse-pieds
qui vous pourrissent la vie ? Non, bien sûr, et pourtant…
Eugène, lui, le fait ! Dans notre ère du Politiquement correct, il passe à la moulinette le système, les institutions et dynamite toutes les conventions. Avec une coupable
jubilation, suivez Monsieur Eugène dans ses pérégrinations assassines au bureau ou dans son quartier.
Si le fond de la bande dessinée est noir, les pérégrinations assassines de Monsieur Eugène sont atténuées par une bonne dose d’humour, mâtiné de surréalisme, de fantastique, de poésie… Car lorsqu’il ne tue pas des gens, cet antihéros se perd dans des rues qui ne mènent nulle part, des escaliers qui tournent en rond et évoquent les constructions impossibles et les explorations à l’infini des peintures de Maurits Cornelis Escher et les romans de Kafka.
« J’ai voulu créer un univers avec un côté désuet, qui sent la poussière, évoque le XIXe siècle et les années 50… J’ai retravaillé toutes les images pour leur donner cette teinte sépia. Mes influences ? Tim Burton et le film Brazil de Terry Gilliam, décrivant l’enfer administratif. »