Briac

Même s’il dessine depuis son plus jeune âge et qu’il a fait du graphisme son métier, Briac aura dû attendre ses 40 ans pour voir publier son premier album. « Il était temps… « , avoue l’artiste, revenu à la BD, sa passion, depuis quelques années seulement. Entre-temps, il aura toutefois obtenu deux prix récompensant les jeunes auteurs, l’un au festival « Quai des bulles » de Saint-Malo, l’autre à Landerneau, les deux en 1998.

L’action d’Armen 43, signé tout simplement Briac, se déroule dans un phare. Un face-à-face entre deux gardiens bretons et trois soldats allemands, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le scénario est bien huilé, les dessins plutôt noirs, à la manière de Bilal, sa référence en la matière. « Je voulais faire un huis clos, c’est très rare en BD, explique l’auteur, mais autre chose qu’une histoire d’amour… ».

Un deuxième album en préparation Malgré deux ans d’ateliers BD à Paris, Briac se dit « plus ou moins autodidacte. On apprend sur le tas. C’est plutôt une force actuellement.

Aujourd’hui, ceux qui sortent des écoles ont à peu près tous le même graphisme ». Un autre album est déjà en préparation, toujours aux éditions Le Télégramme, une sorte de polar, très très noir, confie l’artiste. L’action se déroule à Brest dans les années 20. En attendant, plongée très particulière dans l’univers d’un phare, qui plus est en temps de guerre, sous l’Occupation.

Ses dernières publications

 Quitter Brest, Sixto éditions, 2015

La nuit Mac Orlan, Sixto éditions, 2014

Quais divers, Sixto éditions, 2013

Brest en bulles, éditions Le Télégramme, 2010

Armen, éditions Le Télégramme, 2008

 

Focus sur « Quitter Brest« 

 L’histoire

 Vent d’Est

Brest, 1966. Henri Fautras, universitaire parisien, profite d’une conférence pour revoir la ville où il n’est pas revenu depuis l’enterrement de ses grands-parents, tués lors des bombardements. En se retrouvant devant la gare, si différente de celle qu’il a connue, il se souvient de ce jour de mars 1935 où son chemin croisa celui de Lydia Oswald, une femme au charme ravageur.

Pari Brest et Les Hespérides

Briac illustre deux nouvelles originales de l’auteur de polar Yvon Coquil. Le duo, complice, convoque les années 60-70 et nous conte l’Arsenal, la solidarité ouvrière, les joies du turf et « les petits matins gris à se geler les miches en fond de cale de radoub ».

 
 
 
 

Retrouvez les chroniques des albums de Briac sur le blog de « La Loutre Masquée » :

 

album-cover-large-23803La maison d’édition Sixto, vous connaissez ? Nous, on connaît déjà un peu : la Loutre Masquée avait rencontré il y a quelques années Olivier Keraval, qui y avait publié « Danse macabre » , un polar se déroulant dans la ville de Rennes. Il y avait aussi eu « Saint-Mal » qui se déroule à Saint-Malo, ou encore « L’ange noir » et « Les voleurs de cerveau » , dont le décor est la ville de Nantes.

Cette fois, c’est une virée nocturne dans les rues de Brest qu’on vous propose. Cela vous dit ?

Il s’agit là d’un OVNI bédéesque, qui est un hommage à Mac Orlan, écrivain de romans d’aventures, dont notamment « Le Quai des Brumes » .

Je vous rassure tout de suite, si la BD est truffée de références à cet auteur, il n’est pas nécessaire d’être connaisseur pour l’apprécier !

L’histoire raconte l’arrivée à Brest de Marin, un jeune parisien qui écrit une thèse sur Mac Orlan. Il a rendez-vous avec un libraire, qui l’a invité à venir découvrir une œuvre inconnue de cet auteur en sa possession.