Lionel Chouin

Lionel Chouin, dessinateur et coloriste, vit à Rennes. Après la création de son atelier Tété Martini, il réalise, dans un style réaliste, pour Les Humanoïdes Associés, la série de science-fiction Les Mémoires mortes et reprend ensuite chez Glénat la série les Morin Lourdel.

Après sa rencontre avec le scénariste Tarek, il se lance dans le projet de la trilogie russe Le Tsar Fou, qui correspond mieux à son nouveau style de dessin nerveux et virtuose, proche de la nouvelle vague de la bande dessinée contemporaine française.

http://chouin.over-blog.com

Ses dernières publications

Jean-Corentin Carré, l’enfant soldat, éditions Paquet, 2014 à 2017

Douce France, éditions Futuropolis, 2013

Colt Bingers, l’insoumis, éditions Le-moule-à-gaufres, 2009

Le tsar fou, Emmanuel Proust Éditions, 2005 à 2009

Focus sur « Jean-François Corentin Carré, l’enfant soldat : tome 2 : 1916-1917« 

 L’histoire

  1. La guerre est déclarée. Jean-Corentin Carré veut partir à la guerre, mais il est trop jeune. Alors il va mentir, et devenir un héros. L’enfant soldat, le petit poilu du Faouët, le plus jeune soldat de la guerre.

Jean Corentin Carré est né le 9 janvier 1900, dans la commune du Faouët (Morbihan). Témoignant d’une certaine précocité intellectuelle, le jeune homme se montre plutôt doué pour les études. En 1912, son maître d’école le recommande au percepteur de sa ville, qui l’emploie comme commis aux écritures, une carrière d’employé de bureau, vite interrompue par la déclaration de guerre. Le père de Jean Corentin, mobilisé, part pour le front. Son fils veut le suivre, mais, à 14 ans, il est bien trop jeune et sa demande d’engagement volontaire est refusée.

En avril 1915, il annonce à ses parents sa décision de quitter la France pour l’Amérique Latine. Mais s’il quitte bien le Morbihan, c’est pour se rendre à Pau. Là, il se présente au bureau de recrutement, où il déclare s’appeler Auguste Duthoy, né le 10 avril 1897 à Rumigny, dans les Ardennes. Ce lieu de naissance n’est pas anodin. La ville de Rumigny étant située dans zone envahie, il est impossible aux autorités militaires françaises de contacter sa municipalité pour demander confirmation de l’état-civil du jeune homme. Ainsi dispensé de prouver son âge et son identité, Jean Corentin Carré est incorporé. Il est alors l’un des plus jeunes soldats de France, sinon le plus jeune. Il effectue son temps d’instruction militaire à la 29e compagnie du 410e R.I., dont le dépôt est à Rennes. Son niveau d’instruction le destine tout naturellement à suivre le peloton des élèves caporaux. Toutefois, il n’est pas encore titulaire du grade lorsqu’il part pour le front, le 20 octobre 1915.

C’est en Champagne qu’il découvre la guerre. Après un bref passage à Sainte-Menehould puis une période d’instruction à Sivry-sur-Ante, il prend les tranchées le 15 novembre dans le secteur du Mesnil-lès-Hurlus. Il ne pouvait rêver pires conditions pour un baptême du feu, l’enfer, les tranchées, les affrontements à la baïonnette, l’horreur. Depuis l’offensive de septembre, le secteur reste très agité. Le froid et la neige n’arrangent rien…

 
 
 
 

Retrouvez les chroniques des albums de Lionel Chouin sur le blog de « La Loutre Masquée » :

 


Jean-Corentin a 15 ans lorsqu’il décide d’aller se battre, il veut faire la guerre. Cet enfant du Faouët (village breton) va alors s’inventer une identité pour s’engager.

Il va mentir à ses parents pour servir son pays, et aussi mentir à l’Etat.

 
 

Colt Bingers l’insoumis


On ne parle pas de Colt BINGERS, on vit Colt BINGERS ! Que dire de cet « ancien flic à la recherche du meurtrier de sa femme ; sa seule piste : le tueur est un borgne unijambiste » ? Et bien tout est dit, justement.

Cela flaire le Clint EASTWOOD a plein nez… Autant dire que les méthodes sont assez expéditives pour ce mercenaire assoiffé de vengeance ! Il enjambe donc sa Harley et fait le tour des Etats-Unis…